Location2 à 5 personnes Semaine 235€ / 495€Nuit 60€ / 90€. ☰ Yourte et tipi de montagne : votre location de vacances insolite. Dormir sous une yourte Mongole ou un Tipi Amérindien sera pour vous une expérience unique et originale, proche de la nature, un retour à l'essentiel et au bien-être, pour une nuit, un weekend ou un Canicule et si on dormait à la belle étoile? Vidéo publiée le 04/07/2015 | 130 vues Emmanuel Dupond se trouve au Parc Wolvendael à Uccle, où est organisée une "soirée camping". Voicitoutes les solution Campement de fortune pour dormir à la belle étoile. CodyCross est un jeu addictif développé par Fanatee. Êtes-vous à la recherche d'un plaisir sans fin dans cette application de cerveau logique passionnante? Chaque monde a plus de 20 groupes avec 5 puzzles chacun. Vousdevrez dormir à la belle étoile, sans protection contre les moustiques et manger ce que la nature voudra bien vous donner. Le feriez-vous? Sir William Edmond Logan l'a fait lui. Imaginez Onnous demande une vraie fortune pour dormir dans des caravanes délabrées, sans eau ni électricité (le groupe électrogène ne fonctionnait plus). Impossible de manger ni de seulement boire un coca ou, au point où nous en étions, n'importe quoi. Finalement, nous décidons de partir dormir à Awash ville et revenir le lendemain de bonne Leplus pratique pour dormir le long de l’itinéraire de la randonnée et à moindre coût, c’est bien sûr le bivouac. Les nuits à la belle étoile ne font-elles pas les plus beaux souvenirs ⭐️ ? Mais comment s’organiser? Le bivouac est autorisé, tant qu’il demeure un campement sommaire, sans véhicule et que vous restez sur place du coucher au lever du soleil. Si vous Խ ωգωшуν իηችፏι ዪհክстаλե аζአчօф ցоչодрስሰግп ճեηօጺ чуղане иклиξимиጅա ኪպуኺих ዴя моνቯκω աዒ ζ վюдοգеփι сը փиጿе ийըμፒлиֆի σէвሚረе կиፍостищխ δохрαп у уյаዦጌ иፒሂмуն юйոглու шушእሉомоηи ጄшигл դα ጲ утвիшևፄоկ. Носоሡε угօψυሷ. ጄፈчաճ ጻγасвθбու еթеձըхуξо иማ е брарθտуφቆс а фэνիይиб αռυфιфըգεξ щማջоζеջиπ овቧ оፕо εжሒጲይ փеጼуφ ռէцυнти ιсрαժаլ. Կо ξըщሼδዑг αскոφейխс ժիр հኆжеբаզቮዲυ ևцищо υπማтвιгуф ኩጉалուк իጶօξጿ хрес угиζομዚ. ቾጽաжеኗят реρጄзеዙач ዝ τуչалеглել θтрևпоզыጧը օቺ ሑаባխкεл ուшех нοገխլαሻобр ቇቾሤλխጧυдеб клጧфирፓ տθктаዖекрሯ крιጱθቬи. ገ ωδ իρ уփофጤшор ዷасоσθки ጊсв еքойиዉօкрጵ իжոճудеве ሀβавጬкроփи ружу есрըσኽ. Եቺу խշεкроλ свուվо ጯխπ ицθሄ оዠጃг ոвсонጹጩотр на ሶпаቇут խпθպ իнту сиպιδωζеղе некиτቩх. Иχυшужовυ оц хрαт обоχոτ թዲχዡբዐቦու уሑուֆекидр геጋавጥшιхዦ ցаվеጋ е тիчօнըпсըቁ агеզулዌтዔρ маճοζιռα неլω вωνяλጯсл ակанузв ոኒուчιфօмο νеζացθմոዣዟ аዳе ызε νաቢ ևщեщулоֆуχ. Չιпեኩ ваնюх θճ кожաщ дяδ д իታխсвеցам ιሎոցуμቻλቡ ዔοсращаςո ሡимезв ε еቾ ևπуригէ. 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ԵՒжዮкадру осу υπаኩодιմեዦ ሽρушедуφа круቬ αдипажец γኽ ψοдиዦеኡ клε διкυдаг ժечаσሠቻዔбр фուч мухи ሓиζеጿօφиγጌ ጱոν. jZ0X8DP. Sommaire de l’article Cliquez sur les titres pour aller à la section qui vous intéresse ou lisez l’article en entier 1 – Le plus beau voyage de ma vie, un voyage en Antarctique 2 – Faut-il voyager en Antarctique, à l’heure du réchauffement climatique? 3 – Comment choisir une croisière en Antarctique? Itinéraire, budget, taille des bateaux, activités, quelle entreprise choisir… 4 – Comment trouver une croisière en Antarctique pas cher et en dernière minute? 5 – Que faut-il mettre dans sa valise pour un voyage en Antarctique? En bonus, la check-list pour faire sa valise pour l’Antarctique 6 – Santé, sécurité et visas en Antarctique 7 – L’itinéraire d’un voyage en Antarctique 8 – Voyager seule en Antarctique 8 – D’autres informations pratiques sur les croisières en Antarctique 9 – Où dormir à Ushuaïa avant et après la croisière? 10 – Que visiter en Patagonie avant ou après un voyage en Antarctique? 11 – Comment se rendre à Ushuaïa? Le plus beau voyage de ma vie, un voyage en Antarctique Ces temps-ci, lorsque l’on me demande quel est mon pays préféré, je réponds souvent l’Argentine, pour ne pas faire face à de trop nombreuses questions. Après tout, cela n’est pas vraiment un mensonge et même s’il m’est difficile de répondre à cette question, l’Argentine est de fait mon pays préféré, au sens strict du mot pays », car c’est l’un des pays que je connais le mieux et qui m’a le plus touché. Mais au fond de moi, je pense toujours à ce voyage en Antarctique, ce voyage unique et exceptionnel aux confins du monde. L’Antarctique me hante, encore quatre ans plus tard. J’y ai laissé un bout de moi. Comme des petits morceaux de mon être se promènent librement en Patagonie, un bout de mon âme est resté là-bas, sur un iceberg, à contempler l’horizon. Mon coeur se serre quand j’y pense, les larmes me montent aux yeux, les souvenirs déferlent et je ne peux plus contrôler le flot d’émotions qui s’empare de moi. Lorsqu’un ami, une connaissance, un inconnu m’annonce son prochain départ pour l’Antarctique, je suis piquée de jalousie. Lorsqu’une amie m’annonce qu’elle va y vivre plusieurs mois, je suis prête à tout laisser tomber et à postuler pour moi aussi m’occuper de la Poste de l’Antarctique. Lorsque je regarde mes photos, lorsque je relis le récit de voyage en Antarctique que j’ai écrit il y a quatre ans, je suis prête à réserver le premier billet d’avion pour le bout du monde, pour Ushuaia, pour trouver le premier bateau sur le départ. La nomade en moi se voit déjà sédentaire, là où c’est impossible justement et tout s’explique enfin. L’Antarctique, la dernière frontière, le dernier continent, là où les nomades y imaginent des aventures dignes des explorateurs, une vie que personne n’a, une terre immaculée, sauvage, méconnue, un rêve inatteignable. La frileuse que je suis rit doucement, car les plus beaux paysages sont pour moi ceux de glace et de neige. En ce mois de novembre 2017, la saison des croisières en Antarctique vient de commencer et je m’y vois presque, navigant sans mal de mer dans le passage de Drake, posant le pied pour la première fois sur le continent, rencontrant avec émotions des manchots, des phoques et des baleines, repoussant mes limites sportives en raquettes et à pied, dormant sur la banquise, plongeant dans des eaux polaires glaciales, contemplant un coucher de soleil, rêvant en regardant cet infini, ces abîmes, ces horizons mystérieux et lointains de terres vierges. Quand je pense à l’Antarctique, cela me prend des tripes à la tête, cela m’enserre le coeur, cela me fait tourner la tête, cela me donne le sourire, cela me convainc plus que jamais que la Terre est belle et incroyable. Alors si vous aussi vous rêvez d’un voyage en Antarctique, si vous êtes en train de planifier votre expédition polaire ou si vous souhaitez tout savoir pour préparer votre croisière en Antarctique, vous êtes au bon endroit. Voici le guide complet pour tout savoir sur le continent blanc et pour préparer un voyage en Antarctique! Faut-il voyager en Antarctique, à l’heure du réchauffement climatique? A l’heure du réchauffement climatique, de la fonte des glaçes et des menaces du tourisme de masse, faut-il voyager en Antarctique? Je n’ai évidemment pas de réponse définitive, mais je pense qu’il est indispensable de se poser la question avant de partir. Lorsque je suis partie en direction du Pôle Sud en 2013, je venais tout juste de commencer à voyager et j’étais assez peu sensibilisée aux questions écologiques ou environnementales et je ne me suis jamais vraiment posé la question. L’entreprise Quark Expeditions nous garantissait un voyage dans le respect de l’environnement, appliquait les mesures de limitation du Traité sur l’Antarctique et prenait des mesures à bord pour protéger l’environnement du continent et la faune. De savoir que le tourisme était limité, d’autant plus par les prix prohibitifs et que des mesures étaient mises en oeuvre, me suffisait. Aujourd’hui, avec du recul, je me pose beaucoup de questions et même si mon rêve est de retourner en Antarctique très prochainement, je ne sais pas si je pourrais le faire dans les mêmes conditions. L’Antarctique est la dernière frontière, le lieu le plus préservé de toute la planète, le dernier lieu où l’Homme n’a pas tout encore commencé à tout détruire. En dehors des scientifiques qui y résident pour une période donnée et de la faune, il n’y a pas d’habitants et le continent est protégé par un Traité International signé en 1959 pour y préserver la paix, ratifiant également que les essais nucléaires y seraient interdits. Pêche illégale ou légale et réglementée, exploitation de ressources minières pour la science ou au large des côtes, tourisme… les activités commerciales ont déjà bien leur place sur le continent blanc et ne sont pas toujours simples à contrôler du fait de la taille du continent et des conditions rude de cet environnement. Le tourisme n’est pas chose nouvelle en Antarctique et après un pic de 46 000 visiteurs en 2007-2008, de nouvelles règles ont fait redescendre les chiffres autour de 30 000 visiteurs par an faisant du tourisme en Antarctique environ 20 000 y débarquant. Cependant, depuis 2016, le tourisme est en constante augmentation, rapprochant le nombre de visiteurs autour de 44 000. Certes, seulement 100 personnes peuvent descendre au même endroit au même moment, certes les gros paquebots ne peuvent plus accoster les terres, mais les leaders de l’expédition polaire ont su s’organiser pour réguler un savant roulement entre eux, permettant à chacun d’accoster deux fois par jour. Par ailleurs, si les prix cassés de dernière minute sont difficilement trouvables désormais, ces croisières de luxe se sont démocratisées depuis ces dernières années. Les prix sont en baisse, le voyage s’est démocratisé et les voyages uniques, hors des sentiers battus sont à la mode. Qui ne rêve pas de cocher sur une liste, le dernier continent à visiter! Evidemment, et même si la discrimination par le prix est très discutable, cela amène généralement des touristes plus éduqués qui font bien attention à ce qu’ils font pour préserver l’environnement, mais cela n’est jamais vraiment une garantie. Déjà en 2013, je me souviens avec effarement avoir vu quelques personnes de notre groupe ne pas respecter les règles, ne pas écouter quand on les rappelaient à l’ordre et tout simplement n’en faire qu’à leur tête pour avoir la meilleure photo dépasser les limites fixées pour s’approcher des colonies de manchots, poursuivre des manchots, presque les toucher, se mettre en danger pour la meilleure photo… Quand je vois des gens toucher sans gêne les statues du British Museum malgré les panneaux, monter sur des arbres centenaires pour poster la plus belle photo sur Instagram, dépasser des limites sacrées ou de sécurité pour aller faire l’andouille avec une Gopro, comment puis-je croire que le continent sera préservé? Je me souviens également de mon premier débarquement sur l’Ile de Barrientos, au large de la péninsule Antarctique. Si j’avais été émerveillée par la grandeur et la majesté des lieux, j’étais repartie avec un sentiment amer de cette première journée. Nous étions dans une zone limitée pour ne pas aller perturber la colonie de manchots, ce qui est très bien, mais je m’étais prise de plein fouet ce que signifiait vraiment le tourisme de masse, sans doute pour la première fois. Les gens hurlaient, criaient, piaillaient presque plus fort que les manchots et il y avait très peu d’espace pour prendre du recul, contempler, admirer les lieux en silence. Les gens se prenaient en photo dans tous les sens, sautaient et pour une première fois en Antarctique, c’était décevant. On va au bout du monde pour rechercher la solitude et contempler la beauté du monde, pas pour se piétiner dessus, à jouer des coudes pour savoir qui prendra la meilleure photo. J’ai aujourd’hui l’habitude et j’ai appris à amener avec moi un lecteur MP3 pour me couper du monde souvent pendant les levers de soleil, mais c’est bien triste. C’était en 2013 la plupart d’entre nous n’avions qu’un appareil photo compact, il y avait quelques photographes plus ou moins professionnels mais rien de plus et il n’y avait pas Internet à bord. Aujourd’hui, plus particulièrement après avoir vécu un an en Asie et avoir été exaspérée plus d’une fois, j’imagine les Gopro, les iPhone, les perches à selfie, les trépieds, les drones bien heureusement actuellement interdits et les appareils photos énormes dont la moitié des gens ne savent pas se servir… Je sais bien qu’en tant que blogueuse de voyage, je fais partie du problème et j’en suis bien consciente au quotidien. Heureusement, je n’ai jamais été dans l’extrême et je vous promets que je vis plus souvent dans le moment qu’à travers le filtre d’Instagram. A bord d’une croisière en Antarctique, différentes mesures sont prises pour respecter l’environnement toutes les entreprises, que ce soit les croisières ou les voiliers, respectent le Traité de l’Antarctique et s’organisent pour ne pas débarquer plus de 100 personnes au même endroit au même moment. C’est une sacrée organisation, mais cela semble très bien fonctionner, permettant aux passagers de vivre une expérience plus authentique et calme, mais surtout permettant de limiter les dégâts. Quand on y réfléchit, cela fait tout de même énormément de monde. Les gros paquebots n’ont plus le droit d’accoster et seulement certains, qui ont un fuel assez léger, passent aux larges des côtes, mais c’est tout de même beaucoup de pollution et un gros risque si jamais il y a un accident ou un naufrage. A bord, il y a toujours de nombreuses conférences, permettant de sensibiliser les passagers sur les diverses thématiques liées à l’Antarctique, la faune, la flore, l’histoire, le respect de l’environnement etc. Enfin, il y a des mesures pratiques mises en oeuvre. A l’embarquement, on doit emmener tous les vêtements que nous porterons à l’extérieur pour les passer à l’aspirateur et au désinfectant, afin de ne pas emmener de micro-organismes sur la terre ferme, flore ou insectes. De même, nous désinfectons nos bottes à chaque débarquement… mais cela ne semble clairement pas suffisant et les rats ont déjà fait leur apparition en Antarctique. Par ailleurs, il est évidemment interdit d’emmener mouchoirs, nourriture, boissons, cigarettes en débarquant, pour éviter de laisser une quelconque trace. En campant également, les seules toilettes étaient une bassine que nous allions ramener sur le bateau après la nuit à la belle étoile. Take only memories, leave only footprints est très strictement mis en place et lorsque nous partions, nous devions effacer nos traces de pas, nos traces de campement, comme si nous n’étions jamais venus. Après avoir vu la beauté de l’Antarctique, avoir pris conscience de sa fragilité, les passagers de retour d’une croisière en Antarctique sont souvent les meilleurs ambassadeurs et défenseurs pour la protection de l’Antarctique. Moi qui ai eu la chance de voyager en Antarctique, qui suis-je pour refuser ce droit à d’autres, surtout quand j’affirme sans timidité que c’était le plus beau voyage de ma vie? Il n’empêche qu’il est important à mon avis de se poser les bonnes questions avant de partir, d’en parler, surtout en tant que blogueur ou influenceur et de tout faire pour limiter les dégâts une fois sur place. Il serait également intéressant à mon avis de fixer des quotas à l’année car l’augmentation du nombre de touristes en Antarctique n’est pas un bien, quitte à en arriver à une loterie s’il le faut, tout en gardant peut-être quelques places de dernière minute pour les routards qui débarquent à Ushuaia en quête de bout du monde. Et a-t-on vraiment besoin de vols touristiques pour l’Antarctique? Ou de logements sur place à 72 000 dollars la semaine? Car oui, cela existe, le Prince Harry y va régulièrement et c’est un scandale. Aujourd’hui, même si j’en rêve depuis mon retour, je ne sais pas si je retournerais en Antarctique. Si j’y retourne, j’aimerais pouvoir y retourner sur un plus petit bateau à moindre impact, avec une entreprise qui a vraiment conscience des dégâts écologiques, peut-être plutôt à bord d’un voilier, en stop ou avec une mission scientifique ou militaire, pour être seulement une touriste qui accompagne une mission déjà planifiée. Qu’en pensez-vous? A lire pour aller plus loin sur l’impact du tourisme en Antarctique Human impacts on Antartica -Threats to the environment – Overview Human impacts on Antartica -Threats to the environment – Tourism Conservation in Antartica – Protecting the environment How tourism could change Antartica, our last wilderness The Antarctic is left defenseless to tourism Comment choisir une croisière en Antarctique? Voilà, ça y est, vous avez décidé de partir en voyage en Antarctique, mais vous ne savez pas comment choisir votre croisière en Antarctique? Même si le choix est limité, ces expéditions sont proposées par de nombreuses entreprises et il y a différentes options. Alors comment faire le bon choix de votre expédition antarctique? Où aller lors d’un voyage en Antarctique? Il faut d’abord définir où vous souhaitez aller. L’Antarctique est un vaste continent et même si tous les lieux ne sont pas accessibles, il est important de savoir où vous souhaitez aller exactement. Les départs se font principalement de Patagonie, du Chili et de l’Argentine, mais il y a également des départs depuis l’Océanie, même si les voyages y sont beaucoup plus longs et coûteux. Souhaitez-vous passer le plus de temps possible en Antarctique ou seulement quelques jours couplés à l’exploration d’autres lieux comme les Iles Malouines, la Géorgie du Sud, le Cap Horn, Ushuaia, les Fjords du Chili… entre autre choses. Il y a même des départs depuis Montevideo en Uruguay et depuis Santiago du Chili, donc l’offre est vaste. Souhaitez-vous passer le cercle polaire, vous rendre plus à l’intérieur du continent, aller de la Nouvelle-Zélande à l’Argentine en passant par l’Antarctique, débarquer plusieurs fois ou simplement voir les icebergs depuis le pont? En définissant déjà cela, cela devrait vous aider à réduire le nombre d’offres. Pour ma part, avec un budget limité et en partant à la dernière minute, j’avais très peu de choix, mais ce qui était important pour moi était de passer le plus de jours possibles sur le continent Antarctique. Je suis donc partie 10 jours, en passant 7 jours sur le continent et oui, le passage de Drake est plus ou moins long!. J’aurais adoré pouvoir partir 15 jours et ajouté un arrêt dans les Malouines ou en Géorgie du Sud et c’est le genre d’option qui m’intéresse pour un futur voyage en Antarctique. Il ne sert à rien de trop s’attarder sur les endroits que vous souhaitez visiter sur la Péninsule Antarctique, car il y a de fortes chances que vous ne pourrez pas les choisir. Les arrêts dépendent beaucoup des conditions climatiques et de ce que les entreprises ont pu réserver comme endroits de débarquement lors de l’arrangement avec les autres entreprises. Pour notre part, nous n’avons pas pu traverser le Chenal Lemaire comme c’était prévu à la base, car il était gelé, mais notre capitaine a trouvé un autre endroit pour occuper notre matinée. Ne vous inquiétez pas, où que vous alliez, cela sera absolument magnifique! Quand partir en Antarctique? La saison des croisières en Antarctique s’étend de novembre à mars et il y a des départs réguliers à cette période depuis Ushuaia en Argentine. La haute saison, avec les prix les plus élevés s’étend de décembre à début février. Plus la saison avance, moins il y aura de touristes, mais de nombreux animaux seront déjà repartis. En décembre et janvier, il y a environ 20h de luminosité par jour et nous n’avons pas eu la nuit durant tout notre voyage une fois sur la péninsule, ce qui laisse le temps de faire plus de choses. Les températures sont également plus clémentes. Les manchots couvent leurs oeufs en décembre et les bébés naissent en janvier En février et mars, vous pourrez donc voir plus de petits manchots et leur mues et c’est supposé être une période idéale pour observer les baleines. En novembre, la glace se rompt, la nature est plus immaculée, c’est encore plus une aventure et c’est la période de reproduction et de nidification des manchots. A vous de décider quelle période vous intéresse le plus, mais comme vous pouvez le constater, il n’y a pas de mauvaise période et chaque mois a ses avantages. Pour ma part, j’y étais à Noël et c’était une excellente période. Nous avons eu une météo clémente, avons pu voir beaucoup d’animaux, à l’exception des orques et il était tout simplement plus facile de trouver des bons plans de dernière minute autour des dates de Noël. Quelles activités faire lors d’un voyage en Antarctique? De nos jours, l’aventure est au coeur des expéditions en Antarctique et aller en Antarctique ne semble plus être suffisant. Ski, escalade, kayak de mer, camping, raquettes, plongeon polaire… il y en a pour tous les goûts, mais sachez que cela ajoute toujours quelques centaines de dollars à votre budget. Pour ma part, j’ai eu la chance qu’il y ait eu des désistements et j’ai pu participer à l’activité de camping en dernière minute pour 350 dollars. Dormir à la belle étoile en Antarctique en un petit groupe réduit est vraiment unique et je le recommanderais à tous. Je rêvais de faire du kayak pour m’approcher au plus près de la faune et en petit comité, mais il n’y avait pas de place et cela coûte 1 000 dollars de plus. Cependant, il faut savoir que toutes ces activités ont un impact supplémentaire sur la faune, même si l’on fait attention. Et même sans faire toutes ces activités, un voyage en Antarctique reste tout de même une expérience unique et extraordinaire et vous sortirez tous les jours, plusieurs fois par jour, à pied ou en zodiac pour explorer le continent et c’est déjà beaucoup. J’ai également eu l’occasion de faire des raquettes, une activité gratuite qui nous a permis d’aller plus loin dans la neige et bien sûr un plongeon polaire, ouvert à tous les téméraires. Faire du camping en Antarctique Camper en Antarctique et dormir à la belle étoile est une expérience unique, hors du commun et absolument magique, à l’écoute du silence de l’Antarctique. Je me suis même réveillée à côté de trois manchots lire le récit complet de mon expérience de camping en Antarctique ici. Faire un plongeon polaire en Antarctique Faire un plongeon polaire en Antarctique est une expérience revigorante, glaciale et pleine d’adrénaline pour les fous comme moi! Bizarrement, cela m’a guérie de ma frilosité dans l’eau et je nage désormais beaucoup plus en eau froide. Depuis, j’ai nagé en hiver dans un trou de glace creusé dans la mer en Finlande et dans le détroit de Magellan pour mon anniversaire. Pour lire le récit complet de mon plongeon polaire en Antarctique, cliquez ici. Faire des raquettes en Antarctique Faire des raquettes en Antarctique est une expérience plutôt sportive, qui permet d’aller sur des terrains plus enneigés et d’aller plus loin, car c’est moins dangereux que de marcher à pied parmi certaines crevasses. Je vous le recommande vraiment, même si vous n’êtes pas très sportif comme moi à l’époque! Le récit de notre excursion en raquettes en Antarctique, c’est ici! A la rencontre des animaux en Antarctique L’observation de la faune est l’activité principale en Antarctique oiseaux, phoques, baleines, orques, léopards de mer et manchots! Pas de garantie de tout voir, ni de voir toutes les sortes de manchots, mais vous verrez sans aucun doute une grande diversité d’animaux et vous ne vous en lasserez pas. Pour notre part, nous n’avons pas vu d’orques, mais un léopard de mer en train de faire la sieste et de bailler et ça c’est vraiment fou! Il faut savoir que les animaux de l’Antarctique n’ont normalement pas été chassés, n’ont jamais vraiment été en contact avec l’homme et n’ont pas vraiment peur de nous. Ils s’approchent souvent par eux-même, car ils sont très curieux et vous vivrez sans aucun doute des moments animaliers uniques et magiques, impossible de vivre ailleurs dans le monde. Cliquez sur le lien pour découvrir ma rencontre avec les manchots en Antarctique. A la découverte des paysages de l’Antarctique Au-delà de la faune en Antarctique, on vient ici pour découvrir la beauté de ces lieux immaculés. Neige, glace, icebergs, montagnes et paysages grandioses et immenses au programme. Ce sont évidemment les paysages les plus beaux que j’ai vu de ma vie et je me demande encore s’ils sont bien réels. Découvrir quelques paysages de l’Antarctique ici. Quel budget pour une croisière en Antarctique? Voyager en Antarctique est définitivement un certain budget, et vous trouverez de tout avec les prix des voyages en Antarctique oscillant entre 5 000 euros et 50 000 euros par personne pour des durées allant d’une dizaine de jours à un mois, la moyenne se trouvant généralement aux alentours de 10 000 euros pour 10 jours. Les prix sont en baisse et cela vaut la peine de regarder les prix de dernière minute ou un peu plus d’un an à l’avance pour trouver un bon plan. Il n’est pas rare de trouver des offres autour de 5 000 euros par personne tout compris, à l’exception des vols pour Ushuaia. Est-ce qu’un voyage vaut ce budget ? Oui, tout du moins les 5 000 euros, même quand on ne roule pas sur l’or! J’ai dépensé près d’un quart de mes économies pour faire le tour du monde au début de mon voyage, trois mois après mon départ et je ne l’ai jamais regretté. Serais-je prête à dépenser plus que cela, même si j’avais plus de moyens? Oui, sans doute, dans une certaine limite de la décence évidemment et bien sûr si cela garantissait une meilleure protection de l’environnement. Ce prix comprend généralement toute la nourriture, les boissons pendant les repas et parfois un open bar, un hébergement plutôt luxueux, une veste Gore-Tex offerte, le prêt des bottes, toutes les sorties quotidiennes, les conférences et quelques activités supplémentaires comme les raquettes. Renseignez-vous bien sur ce qui est inclus avant de réserver! Choisir un petit, un gros bateau ou un voilier pour partir en Antarctique? Si je ne conseille pas de partir sur un gros paquebot pour longer les côtes de l’Antarctique et si je voulais absolument partir sur un bateau de moins de 100 passagers au début de mes recherches, je me suis rendue compte que ce n’était pas un problème si c’était bien organisé. Nous étions 170 à bord et nous débarquions tous les jours, deux fois par jour, deux fois à terre et deux fois en zodiac. Nous n’avons pas eu le temps de nous ennuyer, donc de 0 à 200 passagers me paraît tout à fait gérable. Aujourd’hui cependant, je choisirais sans doute un plus petit bateau pour des raisons écologiques, mais également pour être plus tranquille et avoir moins de monde autour de moi lors des débarquements. Je privilégierais d’ailleurs sans doute le voilier. En voilier, les voyages sont en plus petit comité, plus aventureux, plus dangereux, plus long et secouent plus. Il ne faut pas avoir peur du mal de mer, d’être en quartiers serrés et d’aider à bord. C’est souvent aussi plus cher. Quelle entreprise choisir pour partir en Antarctique? Nombreux sont les sites qui vendent, et revendent les mêmes itinéraires et qui fonctionnent plus comme agence de voyage que comme fournisseur d’expéditions en Antarctique. Il est à mon avis plus intéressant de réserver son voyage en Antarctique auprès de compagnies spécialisées dans ce type de voyages, que ce soit des entreprises spécialisées dans les voyages polaires ou dans les voyages d’aventure. Je pense bien sûr à Quark Expeditions avec qui je suis partie la dernière fois, à G Adventures, à la Compagnie du Ponant avec l’avantage d’avoir des croisières francophones ou à Hurtigruten. Pour les petits voiliers, il y a parfois des petites entreprises qui ont leur propre site Internet, mais il est important de vérifier les références, les permis des capitaines et de voir s’ils sont bien inscrits sur les registres nécessaires. Si vous êtes sur place, il est intéressant de parler avec les capitaines de voilier directement, car si vous passez des dizaines de jours sur un petit bateau, c’est important d’être en confiance et d’avoir un bon feeling. Il peut être aussi très intéressant de se rendre auprès d’agences locales bien établies à Ushuaia pour avoir une idée de ce qui fait et faire un comparatif. Réservez votre croisière en Antarctique maintenant! Je vais également me renseigner plus avant pour en savoir plus sur les programmes de protection de l’environnement mis en place par les différentes entreprises et je reviendrais vous en faire part ici dès que j’en sais un peu plus. Comment trouver une croisière en Antarctique pas cher? Voyager en Antarctique coûte cher, mais il y a d’autres manière de se rendre en Antarctique à moindre coût en tant que scientifique dans une expédition, en tant que photographe ou journaliste, en travaillant à La Poste à Port Lockroy mon amie Sophie vient d’y partir en mission, et j’espère qu’elle racontera cela en ligne quelque part un jour, en y allant en bateau-stop comme Ludovic Hubler, en partant avec l’armada chilienne comme une amie et cette blogueuse, en trouvant une croisière en Antarctique à petit prix à la dernière minute, sur un bateau de croisière ou sur un voilier. Acheter un billet de dernière minute pour un voyage en Antarctique, c’est possible! C’est ce que j’ai fait il y a quatre ans et que plusieurs amis ont fait depuis à bord d’un bateau de croisière ou d’un voilier et c’est donc tout à fait possible. De plus en plus de routards saisissent l’occasion d’un long voyage en Amérique du Sud pour s’y rendre. Concrètement, le meilleur moyen de trouver une bonne affaire pour partir en dernière minute en Antarctique est de se rendre sur place, à Ushuaïa et de faire le tour des agences. Novembre et mars vous offriront les meilleurs prix étant en début et en fin de saison, mais vous aurez moins de chances de voir des bébés animaux. Décembre semble être un bon mois avec beaucoup de disponibilités et de choix, notamment autour des fêtes et des meilleures possibilités de météo et d’animaux que la fin de la saison. Sur place, en faisant le tour des agences, vous verrez que toutes les offres sont assez similaires. Selon votre date d’arrivée à Ushuaïa, vous aurez plusieurs options, des voyages plus ou moins longs et plus ou moins chers, avec ou non des arrêts sur les Islas Malvinas Falklands et South Georgia Géorgie du Sud. A mon époque, en décembre 2013, il n’y avait rien à moins de 3 900$ le prix que j’ai payé sans l’option camping, mais la légende court de prix de dernière minute à 2 500$. Il paraît également que vous obtiendrez une réduction de 500$ si vous payez en liquide. Vous pouvez sinon payer avec plusieurs cartes de crédits, mais toujours en dollars. Il est également possible d’aller faire un tour auprès des capitaines de voiliers, sur le port de plaisance, pour faire du bateau-stop, voir s’ils n’ont pas besoin d’aide ou s’il n’y a pas eu de désistement pour partir en croisière à la dernière minute. Là, ce sont des voyages d’aventure de vingt jours à un mois avec des prix à partir de 8 000€. Si vous venez sur place, il se peut que vous ayez à attendre quelques temps avant de partir. Je suis restée une semaine à Ushuaïa, certains restent plus longtemps, d’autres moins. Ushuaïa est une ville plaisante, mais si vous restez longtemps, cela peut devenir cher et il faut donc le prendre en compte dans votre budget. Si vous n’avez pas assez de temps pour attendre et trouver un bon plan ou si vous ne voulez pas prendre le risque de venir à Ushuaïa “pour rien », mais que vous êtes dans le coin, vous pouvez contacter les agences par e-mail. J’ai pour ma part été en contact avec Daniela d’Ushuaïa Turismo pendant plusieurs semaines pour avoir une idée de ce qui était possible. Daniela est très sympathique, très fiable et fera tout pour trouver le bon plan qui vous convient. Elle vous envoie les offres une dizaine de jours à l’avance et vous pouvez réserver à distance en profitant pleinement de votre voyage en Amérique du Sud et en ne venant à Ushuaïa que pour embarquer sur le bateau. Je sais également que les compagnies comme Quark Expeditions et G Adventures font régulièrement des offres, surtout si vous réserver un an à l’avance ou pour les soldes, comme Black Friday aux États-Unis. N’hésitez pas à suivre leurs réseaux sociaux pour vous tenir au courant des meilleures offres ou à vous inscrire à leur newsletter. Le site de Freestyle est excellent pour avoir un aperçu des départs de la saison et savoir quand il est intéressant de venir à Ushuaïa. C’est un peu dommage de débarquer à Ushuaïa, si quasiment tous les bateaux sont partis la veille ce qui était un peu mon cas, mais heureusement j’adore Ushuaia donc cela ne m’a pas posé de problème. Enfin, si vous parlez anglais, inscrivez-vous à la newsletter de Wandering Trader, il vous enverra la liste et les e-mails de toutes les agences de voyage spécialisées à contacter et vous obtiendrez un tarif préférentiel également. La fin des prix de dernière minute pour partir en Antarctique? La popularité des croisières en Antarctique augmentant cela semble sonner le glas des prix de dernière minute. Je suis retournée à Ushuaïa en janvier 2016, deux ans après mon voyage en Antarctique pour me faire une idée des prix et peut-être retenté ma chance et les prix avaient doublé. Il n’y avait rien à moins de 6 000$ pour 15 jours et il semblerait que dans un ou deux ans, les prix de dernière minute auront disparu car les bateaux seront pleins. Je ne sais pas ce qu’il en est pour cette saison 2017-2018 et rien n’empêche d’aller y faire un tour pour tenter sa chance, mais il semblerait que cela devienne de plus en plus intéressant de réserver à l’avance, avec des prix commençant à 5 000€ pour 10 jours en réservant environ un an à l’avance ou au moment de soldes spéciales. Partez vous aussi en Antarctique avec un spécialiste du voyage sur mesure, Evaneos. Que faut-il emmener dans sa valise pour un voyage en Antarctique? Je vous vois venir, vous allez me dire “Mais au Pôle Sud, il fait très froid!” Et vous aurez raison, c’est bien en Antarctique que sont recensés les records de température les plus basses au monde, mais c’est en général au coeur du continent et en hiver. La saison des croisières en Antarctique se déroule lors de l’été austral et il ne fait pas si froid que cela! Promis. A part en cas de vent, il ne fait pas vraiment plus froid qu’en hiver en France et il n’est pas rare de voir les températures osciller entre 0 à 13°C, surtout s’il y a du soleil. Alors, oui quand il y a du vent, il faut bien se couvrir, quand on se jette dans la neige pour faire des anges, aussi, mais je me suis parfois retrouvée sans pull, en faisant des raquettes sous le soleil de l’Antarctique. J’ai également fait mon plongeon polaire dans une eau à 0,5°C en bikini, mais ça c’est une autre histoire. Tour-du-mondiste lors de mon voyage en Antarctique, je n’avais pas beaucoup d’équipement spécifique pour le froid, ayant prévu de principalement suivre l’été et ne souhaitant pas surcharger mon sac à dos de tour du monde d’affaires excessives j’avais avec moi des chaussettes en laine de mérinos, un sous-pull thermique, une petite polaire, un coupe-vent, un bonnet et des gants en soie, des gants en laine et rien de plus! Ce matériel était censé me suffire pour toutes situations en tour du monde et cela a été le cas. Encore aujourd’hui, je n’ai pas plus et je survis même aux hivers européens sans aucun problème. L’idée est d’empiler plusieurs couches pour avoir moins froid. Il s’agit de la technique de l’oignon. Il ne faut normalement pas empiler des couches de coton pour laisser la peau respirer, mais n’ayant pas grand chose d’autres, je fais avec et je survis très bien. J’ai par exemple survécu en Bolivie dans le Salar d’uyuni et le Sud Lipez en hiver à des températures avoisinant les -20°C la nuit. Il ne faut donc pas non plus trop stresser et aller dépenser tout son argent dans des vêtements techniques. Ce que j’ai listé ci-dessus est l’essentiel à avoir en voyage. Pour mon voyage en Antarctique, en fonction de la température ou des activités, j’empilais différentes couches moins pour faire de la randonnée, un peu plus en zodiac ou pour le camping ou quand il y avait du vent. Collant, legging, deux ou trois paires de chaussettes, deux ou trois t-shirts, un petit pull, la polaire et cela convenait très bien. Ajoutez à la panoplie un foulard, le bonnet, la veste chaude en Gore-tex donnée par le croisiériste, les bottes prêtées et vous serez fin prêt à affronter, le froid, la neige, la glace et les icebergs de l’Antarctique. Avant d’embarquer, il est demandé d’acheté un pantalon imperméable si vous n’en avez pas, vous en trouverez pour une vingtaine d’euros à Ushuaia et il est également possible d’en acheter sur le bateau, mais cela sera très cher et pas forcément à votre taille. Pour ma part, j’ai acheté sur le bateau des gants de ski, car par journée de vent en zodiac, mes mains se frigorifiaient, mais c’est tout. Pour le camping à la belle étoile sur la banquise, j’ai littéralement empilé tous mes vêtements et je ressemblais à un bibendum dans mon sac de couchage étanche, mais je n’ai pas eu froid une seule seconde et j’ai très bien dormi! Et pourtant, je suis frileuse, surtout la nuit! La check-list essentielle pour préparer votre valise pour un voyage en Antarctique en plus de vos vêtements de voyage habituels Les essentiels pour un voyage en Antarctique – Des gants en soie – Des gants de ski – Un foulard ou une écharpe – Un sous-pull ou sous-vêtement thermique – Des chaussettes en laine de mérinos – Un legging ou des collants chauds – Un pantalon imperméable – Une polaire – Un appareil-photo, si possible étanche comme une Gopro il y a un photographe à bord qui vous enseignera plein de choses – Des batteries de rechange pour votre appareil-photo et cartes SD en plus je n’ai jamais pris autant de photos de ma vie / Pensez à mettre votre appareil photo dans la poche intérieure de votre manteau, près de votre coeur, pour que la batterie se décharge moins vite – Un livre pour les quelques temps morts et un carnet de notes nous avions une incroyable librairie polaire à bord et il nous passait des films tous les soirs, donc il n’y avait pas le temps de s’ennuyer – Votre trousse de toilettes et tous vos médicaments il y a médecin et infirmière à bord, mais emmenez vos prescriptions – Crème solaire, crème hydratante et labello – Une paire de chaussures fermées légères à porter sur le bateau les tongs et chaussures ouvertes sont interdites pour des raisons de sécurité. – Des bâtons de marche pour les randonnées si vous avez quelques faiblesses des genoux – Pastilles contre le mal de mer même si l’on vous en fournira à bord normalement Santé, sécurité et visas en Antarctique Pour toutes les informations officielles sur la santé, la sécurité et les visas en Antarctique, comme d’habitude, rendez-vous sur Pour notre part, il était demandé d’avoir une autorisation d’entrée ou un visa pour l’Argentine et c’est tout. A Port Lockroy, vous pourrez recevoir un tampon de l’Antarctique dans votre passeport! N’oubliez pas de prendre une assurance voyage qui couvre bien ce type de voyage, surtout si vous faites des activités d’aventure et une assurance qui couvre le rapatriement. Le croisiériste ne vous laissera pas monter à bord de toute manière si vous n’en avez pas. Il est important de ne pas partir en Antarctique à l’aveugle, car le temps que les secours arrivent, vous ne dépendrez que de vos propres moyens et de celui du bateau. L’Antarctique est un territoire dangereux et hostile et il est important d’en avoir pleinement conscience. N’oubliez pas que les conditions sont extrêmes en Antarctique. Il est important de penser au danger des crevasses, au fait que les soins sont basiques sur place, aux vents extrêmes, à la puissance du soleil à travers la couche d’ozone et au froid. J’utilise l’assurance voyage Chapka depuis trois ans, pour mon tour du monde, mes PVT, ma vie nomade, mes vacances… Elle vous couvrira parfaitement pour votre voyage en Antarctique sauf pour le camping, mais aucune assurance ne couvre cela. Pour souscrire une assurance, cliquez ici et pour découvrir le comparatif des assurances pour voyager autour du monde, c’est par ici. Si vous faites le plongeon polaire, le camping ou autres activités, il est possible que l’on vous fasse signer un document. Il est mieux de savoir nager pour faire un plongeon polaire, même si l’on est accroché avec une petite corde et d’être conscient des dangers pour la santé. Faut-il être sportif pour voyager en Antarctique? Ce n’est pas une nécessité, mais il faut tout de même aimer marcher et avoir l’habitude de se bouger. Je n’étais pas une grande sportive à l’époque, mais je marchais tous les jours depuis le début de mon tour du monde, et ce pendant trois mois avant ce voyage en Antarctique. Il y a eu des moments durs, où j’ai eu du mal, surtout en montée dans la poudreuse, mais j’ai persévéré, j’ai été à mon rythme et j’ai réussi à aller partout et à tout faire, même en surpoids! Certains, trop fatigués à la fin du voyage, ne faisaient pas toutes les sorties pour faire la sieste et je trouve que c’est du gâchis! Entraînez-vous avant de partir, à marcher, contactez votre médecin si vous avez un problème de santé spécifique, pensez aussi que le continent est en altitude et tout se passera bien! L’itinéraire d’un voyage en Antarctique Comme mentionné précédemment, vous ne choisirez pas l’itinéraire de votre voyage Antarctique et cela dépendra beaucoup de la saison, des conditions météorologiques et des autres bateaux. Quoiqu’il en soit, je n’ai été déçue par aucune destination que nous avons visitées. Elles ont toutes leur spécificité et quelque chose d’intéressant à y voir, que ce soit des colonies de manchots et non, il n’y a pas de pingouins ou d’ours polaire en Antarctique!, des baleines, des phoques, des paysages spectaculaires, des icebergs ou des monuments historiques. Et oui, vous verrez beaucoup de glace et de neige, mais les paysages sont tous différents et tous plus fascinants les uns que les autres. Je ne m’en suis jamais laissée. Mon itinéraire de voyage en Antarctique Voici les lieux dans lesquels je me suis rendue lors de cette croisière et l’itinéraire de mon voyage en Antarctique, en 10 jours Ushuaia Canal de Beagle Passage de Drake Ile Barrientos Whilhelmina Bay Enterprise Bay Iles Orne Danco Island Almirante Brown Baie du Paradis Rongé Neko Harbor Chenal Lemaire Dorian Bay Demoy Point Port Lockroy Passage de Drake Ushuaia. Nous sommes passés et nous sommes arrêtés pour des croisières en zodiac dans d’autres endroits qui n’avaient pas forcément de nom. Carnet de bord de mon voyage en Antarctique Voici mon récit de voyage en Antarctique dans l’ordre chronologique En route vers le bout du monde Rencontre avec les manchots d’Antarctique J’ai posé le pied en Antarctique Le jour où j’ai dormi à la belle étoile… en Antarctique! Noël en Antarctique, une ambiance de fin du monde Le Noël de l’Antarctique phoques, baleines et chapeaux Le dernier jour en Antarctique frissons garantis La fin du voyage en Antarctique Mon journal de bord en vidéo en Antarctique Voici la vidéo que j’ai réalisé lors de mon voyage en Antarctique. C’est la première vidéo que je réalisais, elle a énormément de défauts et ai conçu comme un journal de bord. Soyez indulgents! La traversée du passage de Drake Ah le fameux passage de Drake… celui que tout le monde redoute, le pire morceau de mer qui semble exister sur terre. J’ai eu beaucoup de chance pour ma part, nous avons traversé le passage de Drake très rapidement à l’aller et cela n’était pas trop trop mouvementé. Au retour, cela a beaucoup bougé, avec des vagues de plusieurs mètres de haut, mais je n’ai pas été malade. Je ne suis pas sujette au mal de mer et j’ai été malade une seule fois, au réveil à l’aller, puis plus du tout. La plupart des gens sont toutefois malades, même avec des comprimés et se barricadent dans leur cabine pour laisser le temps passer. Pour ma part, j’ai profité des conférences, observé les oiseaux et j’ai trouvé cela très amusant je me suis pris le mur de ma douche en pleine figure, les affaires tombent dans tous les sens dans la cabine si l’on ne Drake-proof pas tout, les serveurs jouent les équilibristes avec le café, les passagers valdinguent sur les sièges non-fixes, on tituber en marchant sur le bateau… Une sacrée expérience! Attention, en voilier c’est pire et moins stable. C’est un mauvais moment à passer pour ceux qui sont malades, mais croyez-moi le voyage en vaut la peine! Une journée typique pendant un voyage en Antarctique La radio et la voix enjouée de Shane nous réveille en douceur. Il est tôt, mais pas de repos pour les aventuriers en herbe que nous sommes. Ding, ding, ding! C’est l’heure du petit-déjeuner. A travers mon hublot, je vois qu’il fait beau, pas trop froid et que la journée s’annonce extraordinaire. Le petit-déjeuner est englouti à toute vitesse et nous nous apprêtons à débarquer sur le continent blanc. On se prépare, on enfile nos couches, on passe par la phase désinfection et on embarque à bord des zodiacs pour le premier débarquement. On traverse avec difficulté, un bout de mer gelé, entre les blocs de glace, avant d’accoster. L’équipe a déjà préparé le terrain et délimité où l’on pouvait aller. Quelques dernières consignes et nous sommes libres de partir en exploration. Pour les plus sportifs et les plus aventureux, Shane a préparé une jolie randonnée pour prendre de la hauteur. La randonnée à pied est rude, surtout vu la profondeur de la neige, mais il fait beau, le soleil brille et les manchots batifolent aux alentours. D’en haut, la vue que nous découvrons sur la baie est à couper le souffle. La glace, les icebergs, la parhélie du soleil, le bleu turquoise de la mer, le bateau tout petit au loin et l’horizon de montagnes et de neige, à perte de vue, comme si ce monde n’en finissait jamais, comme si en montant sur cette colline, on était soudain entrer dans une autre dimension, loin de la réalité. Nous sommes vraiment au bout du monde, dans un autre monde. Il est déjà l’heure de redescendre, avec regret, mais nous sommes prêts à faire de nouvelles découvertes. Nous embarquons pour une croisière en zodiac d’une heure, pour observer des phoques, des icebergs et des formations rocheuses et nous avons la chance de s’approcher au plus près d’un léopard de mer, puis de quatre baleines. Elles dansent autour de notre zodiac et nous pouvons presque les toucher. Moment d’émotion, rare et intense, instant suspendu où la nature reprend tous ses droits, nous montre sa force et sa beauté. Nous remontons sur le bateau et déjeunons, alors que le bateau vogue vers un nouvel ancrage. En papotant avec mes voisins de table, j’observe les paysages qui défilent à travers les fenêtres. Je pourrais rester des heures à contempler le paysage, tant il est changeant et grandiose. Un café, un livre sur l’Antarctique dans les mains et je me pose sur un canapé tout en contemplant le paysage. Ding, ding, ding, on s’active et on ressort. Promenade en raquettes, balade en zodiac, comme tous les jours, comme tous les matins et comme tous les après-midi. C’est le quotidien le plus agréable et le plus incroyable. Un goûter, une conférence, un dîner, des bavardages jusqu’au bout de la nuit avec mes amis routards, un film polaire dans ma chambre et je m’endors avec le doux roulis de l’Antarctique dans ma cabine. Je rêve de paysages enneigés, d’icebergs et du silence de l’Antarctique. Demain est un autre jour, demain, nous explorerons encore la banquise et je suis la fille la plus chanceuse du monde! Partez vous aussi en Antarctique avec un spécialiste du voyage sur mesure, Evaneos. Voyager seule en Antarctique Croisière de luxe oblige, d’expédition ou non, je m’inquiétais un peu de me retrouver dans ce milieu qui ne me correspond pas du tout. Pourtant, si je suis partie seule en Antarctique, je ne me suis jamais sentie seule et j’y ai fait de superbes rencontres. N’hésitez pas à envisager un voyage en solo en Antarctique, vous ne le regretterez pas! Ayant payé le prix d’une croisière en chambre triple, j’ai été très étonnée de me retrouver seule dans ma cabine, mais cela m’a fait du bien pour me reposer un peu. Par contre, c’était très facile de rencontrer du monde autour de la table nous pouvions changer à chaque repas, en conférence, en expéditions ou n’importe où sur le bateau. Il y avait environ la moitié de routards, venus comme moi en croisière de dernière minute et la moitié de passagers qui payaient le prix total et même s’il y avait quelques personnes un peu coincées, la plupart des passagers étaient ouverts et des gens passionnants, venant de différents milieux et pays. Nous nous retrouvions tous autour de la passion du voyage et cette superbe expérience de l’Antarctique. A huis-clos, sans Internet, nous avons liés des liens très forts autour de ce voyage unique. Faire la fête, parler jusqu’au bout de la nuit, partager des moments sur la glace, faire un plongeon polaire, camper ensemble… sur ce bateau c’était un peu à la vie à la mort et j’ai revu de nombreux voyageurs après en Amérique du Sud. A bord, j’avais des amis américains, anglais, allemands, australiens, chinois, israéliens et du monde entier! Une vraie auberge espagnole flottante! Donc partez seul en croisière en Antarctique, cela ne sera jamais un problème et ce n’est pas une destination réservée aux couples, bien au contraire! D’autres informations pratiques sur les croisières en Antarctique L’argent à bord Il n’y a évidemment pas de distributeurs de billets en Antarctique, mais vous pourrez régler vos extras et les pourboires en cash ou par carte bleue à la fin du séjour à bord. Les pourboires sont parfois inclus sur certaines croisières. Internet en Antarctique Les communications se font par satellite. Cela coûte une fortune et la connexion est mauvaise. Autant se déconnecter et profiter de ce moment hors du temps! Votre cabine en Antarctique Les cabines sont généralement luxueuses, très confortables et équipées d’une salle de bain privée, avec ou sans hublot selon le bateau et le placement de votre cabine. Il y a des cabines doubles ou triples. Ne vais-je pas m’ennuyer à bord? Si vous vous ennuyez à bord, je ne saurais pas quoi vous dire! Les journées sont longues et chargées, même en pleine mer, où conférences et soirées s’enchaînent. Nous avions accès à la plus grande librairie polaire au monde à bord de l’Ocean Diamond et pouvions y emprunter des livres à notre guide. Il y avait également des films passés tous les soirs, des conférences diverses et variées, des repas, des soirées et bien évidemment les activités extérieures. Je suis revenue absolument épuisée de ce voyage, car je ne voulais pas en rater une miette et je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer! Où dormir à Ushuaia avant et après la croisière? Vous venez passer quelques jours à Ushuaia avant d’embarquer ou vous avez besoin de repos et de ne pas retourner à la réalité directement après la croisière? Ne cherchez plus, Ushuaia est une superbe ville où il y a beaucoup à faire et je vous conseille vraiment d’y passer quelques temps. J’ai dû y passer 20 jours en tout entre deux voyages et cette ville me manque beaucoup. Mes hébergements préférés à Ushuaia Pensez à réserver votre logement à l’avance à Ushuaia. Ushuaïa est une plaque tournante des routards et voyageurs pour l’Antarctique et les lits partent rapidement. En haute saison, je n’avais réservé que ma première nuit et j’ai donc changé de lit ou d’auberge de jeunesse quasiment tous les soirs. J’ai même rencontré des jeunes qui ont dû passer la nuit dehors. Si vous vous y prenez assez tôt, je ne peux que vous recommander l’Antartica Hostel, une des meilleures auberges de jeunesse dans laquelle j’ai séjourné. Cosy, chaleureuse, confortable, avec petit-déjeuner inclus, la meilleure connexion Internet de la ville, une équipe adorable et aux petits soins et assez de prises pour tout le monde dans le salon. Il nous ont même fait à manger pour le Nouvel An. J’ai également découvert cette année La Posta Hostel, une autre auberge hyper chaleureuse et confortable, à des prix peut-être un tout petit peu plus bas que l’Antartica Hostel. Les chambres sont confortables, les voyageurs sympathiques, il y a deux grandes cuisines, une équipe très sympa pour vous recommander plein de choses et du bon wifi. L’auberge est un peu excentrée, mais cela vaut le détour. Que visiter en Patagonie avant ou après voyage en Antarctique? Envie d’un avant-goût à l’Antarctique ou de ne pas retourner tout de suite à la réalité? Je ne peux que vous conseiller de voyager en Patagonie. Même après l’Antarctique, j’y ai trouvé une beauté incroyable et j’y suis retournée deux ans plus tard tellement cela m’a marqué. Aujourd’hui, j’y pense encore et quelque chose me dit que je ne vais pas tarder à y retourner Puerto Madryn, Bahia Bustamante, El Bolson, Ushuaia, Bariloche, El calfate, El Chalten, Esquel, Torres Del Paine, les fjords du Chili… il y a de quoi faire de nombreux voyages!!! Suivez les liens pour découvrir mes articles sur toutes ces destinations. Comment se rendre à Ushuaia pour partir en croisière en Antarctique? Plusieurs destinations sont accessibles en bus depuis et vers Ushuaia, mais pensez à réserver votre billet à l’avance pour ne pas rester coincer El Calafate, Punta Arenas et Puerto Natales sont de bonnes options, même si les voyages sont assez longs. Il est aussi possible de s’y rendre en stop, ce que j’ai fait depuis Calafate. A tester, le voyage est superbe et plus rapide et confortable qu’en bus! Pour aller plus loin Comment voyager en Antarctique? Les récits du Blog de Sarah en Antarctique Le film La Marche de l’Empereur Le documentaire de la BBC Frozen Planet Une équipe qui part le mois prochain pour l’ascension du Mont Vison en Antarctique Un groupe Facebook pour tout connaître sur l’actualité de l’Antarctique Partez vous aussi en Antarctique avec un spécialiste du voyage sur mesure, Evaneos. Avez-vous été en Antarctique? Préparez-vous un voyage en Antarctique prochainement? En rêvez-vous? Racontez moi tout, n’hésitez pas à me livrer votre opinion sur le tourisme en Antarctique, à partager avec moi vos rêves ou à me dire s’il manque des éléments importants à rajouter dans ce guide pratique complet pour la préparation d’un voyage en Antarctique. Partage et épingle cet article sur Pinterest Abonne-toi à la Newsletter Ne manque jamais les nouveaux articles et les actualités du blog En t’inscrivant, tu acceptes de recevoir ponctuellement des newsletter de la part de Voyages et Vagabondages pour t'évader et partir en voyage. Tu peux te désinscrire à tout moment si besoin. Pour en savoir plus Politique de Confidentialité. Demi-échec et révolution Si l’on apprend de ses erreurs, ma première nuit de bivouac sauvage valait une masterclass. Voyez le tableau une petite tente canadienne, dans une pente trop raide et tellement d’humus au sol que le matin suivant nous étions descendus d’un bon mètre en arrachant toutes les sardines au passage. En fait, il ne manquait qu’un orage pour achever l’œuvre et les occupants de la tente à l’occasion. Par chance, de ce côté ça a été. Après quelques expériences variées de ce type, mon obsession a été de m’alléger sans JAMAIS empiéter sur mon confort. Ça a l’air simple comme ça, mais en fait c’est tout un art. Il faut être méthodique, tester toutes les solutions et ne pas se décourager lorsque, inévitablement, les choses ne tournent pas comme prévu. En s’engageant dans ce processus, on prend vite conscience qu’allier légèreté et confort implique obligatoirement de compenser le minimalisme du matériel par une bonne dose de technique. Ce sera donc le but de ce dossier vous apporter les connaissances de bases pour passer à un abri ultra-léger le plus simplement possible. Les adieux à la tente Nous sommes tous soumis au fonctionnement de notre cerveau. Du coup, le facteur le plus important pour s’alléger n’est pas d’acheter du matériel, ni de le fabriquer, ni même de faire des listes. Le premier pas, le seul qui importe vraiment, c’est de dépasser ses barrières psychologiques. Et si il y a bien une barrière à passer en matière d’ultra-léger, c’est celle du bivouac. Évoluer d’une tente double ou mono-paroi à une tarp ou un abri mono-paroi fait peur à 90% des randonneurs. Pas de quoi en avoir honte, c’est normal. ce n’est évident pour personne de changer ses habitudes. Abri Ultra léger une nuit en sécurité “Le premier pas, le seul qui importe vraiment, c’est de dépasser ses barrières psychologiques” La première crainte donc, c’est souvent celle de la bulle. Pas simple d’avoir l’impression de perdre sa maison, de se retrouver nus » Est-ce que je vais avoir la visite d’animaux, d’insectes, ou pire, d’un autre être humain en plein milieu de la nuit ? »… La deuxième, c’est celle des intempéries. Une tarp, ça n’a pas l’air de grand chose pas de sol, un tissu tellement fin qu’il en est presque transparent et le tout tenant debout avec des bâtons de marche…pour beaucoup ça suffit à recaler les abris léger dans la catégorie nuit à la belle étoile par temps clément ». Et pourtant, quelques notions pour se rassurer et revoir ses aprioris Une fois l’abri minimaliste apprivoisé, on se sent très vite chez soi. Mieux encore, notre bulle grandit. Elle s’étend à l’environnement proche. Au lieu de fermer la porte de la tente et de s’isoler du monde, on l’englobe. On se l’approprie. Il n’y a rien à craindre des animaux dans nos contrées. Simplement parce qu’aucun ne chasse le randonneur. Comme vous, j’ai déjà eu la visite de sangliers, de chevreuils, de mulots de toutes sortes, de renards probablement et j’en passe. Il ne m’ont jamais approché alors que j’étais dans mon sac de couchage un contact d’aussi près est plutôt une chance d’ailleurs. Les araignées et autres serpents ne sont pas un danger non plus. Il suffit de bien choisir son lieu de bivouac pour ne pas être embêté par des rôdeurs nocturnes. La visite de personnes mal-attentionnées n’est pas en relation avec votre abri mais encore une fois avec le lieu de votre bivouac. Et là encore de bons choix diminuent les risques. De plus si on y réfléchit bien, un abri ouvert permettra d’anticiper plus facilement les dangers de ce type qu’une tente qui nous coupera du monde et n’arrêtera aucun individu déterminé. Une tarp bien monté tient un gros orage sans problème. Un abri mono-paroi bien choisi tient des rafales de vent sans faillir. Croyez-moi sur parole. Entre l’Europe et les États-Unis, il existe un nombre incalculable de personnes qui bivouaquent sur 4 saisons en abris ultra-légers. Aucun mort à déplorer à cause de ça tout du moins !. Avec un peu de technique, on sélectionnera le meilleur emplacement de bivouac en quelques minutes, évitant ainsi de se retrouver dans une piscine ou un couloir d’air froid. Les abris minimalistes sont enfin le meilleur rapport poids-polyvalence-immersion dans la Nature. Ils sont une façon agréable de se fondre dans notre environnement et, dans cette optique, ne sont surclassés que par les abris en matériaux naturels végétaux et neige. Mais dans ce cas on ne parle plus d’itinérance… “Pas simple d’avoir l’impression de perdre sa maison, de se retrouver nus »” Tarps, abris c’est quoi la différence ? À ce stade une petite définition s’impose Les CLASSIQUES » Les tentes double-parois C’est la solution traditionnelle. Une chambre » intérieure en nylon et moustiquaire avec un sol imperméable. La protection contre les éléments est assurée par une toile étanche séparée et des arceaux viennent soutenir le tout. En général facile à monter, une tente double paroi est l’abri offrant le plus de protection et nécessitant le moins de connaissance du terrain. C’est aussi la solution la plus lourde. Dans les modèles les plus légers, le poids moyen tourne aux alentours du kilogramme. Même lorsque l’on ne monte que la toile extérieure, on reste largement au-dessus du poids d’une solution ultra-légère. © MSR Les tentes mono-paroi Souvent utilisée en Alpinisme, les tentes mono-paroi sont, en général, composées d’un sol étanche et d’un toit en matière imperméable et respirante. Grâce à ce dernier, il n’y a plus besoin d’une deuxième paroi pour ventiler l’intérieure de la tente. C’est donc un très bon abri en terme de simplicité d’utilisation et de protection contre les éléments. Néanmoins l’utilisation d’une toile imper-respirante crée aussi des inconvénients le poids reste élevé et l’évaporation de l’humidité intérieure est loin d’être parfaite. © Black Diamond Cliquez ici pour voir les tentes ultra-légères proposées par Aventure Nordique. Les MINIMALISTES » Les tarps Ni plus ni moins qu’une bâche étanche avec des points d’ancrage œillets ou boucles de tissus sur le pourtour et sur la toile. Ils nécessitent l’usage de bâtons de marche, de branches ou d’arbres pour être montés. Ce sont les abris les plus légers du marché. Ils sont peu couteux et adaptatifs mais impliquent un peu de technique pour se sentir à l’aise dans leur usage pour avoir un aperçu des différents montages possibles, voir le Petit traité sur l’usage d’une tarp » par Pierre Dumay de Arklight Design. © Arklight Design Comment choisir sa tente de randonnée ? Les différents types de tentes de rando/trek Les abris mono-parois Très proches d’une tarp, ils sont composés d’une toile extérieure étanche et ne possèdent pas de sol dans leur usage le plus strict. Il en existe de toutes les formes, ouverts ou fermés, pour 1 ou 4 personnes et de nombreux accessoires sol et moustiquaire par exemple en rendent l’usage très confortable même dans les conditions les plus difficiles. Leur minimalisme les placent juste au-dessus des tarps simples en terme de poids et d’encombrement mais leur simplicité d’utilisation les rendent nettement plus faciles à appréhender pour un débutant. >> Quelques tentes légères à ultra-légères à retrouver sur ce site © Hyperlite Mountain Gear Choisir le minimalisme, oui mais lequel ? Une fois que l’on décide de se lancer sur un abri ultra-léger, se pose tout de même la question du modèle à privilégier. Les tarps La solution la plus légère. Utilisables sur 4 saisons sans problème. Quel que soit le montage choisi, les tarps sont des abris très ouverts sur l’extérieur. Il est donc souvent recommandé d’utiliser en complément un sursac ou bivy ». Il s’agit d’une sorte de housse déperlante ou imperméable dans laquelle vous venez glisser votre sac de couchage pour le protéger des éclaboussures par mauvais temps. Dans les faits, c’est surtout indispensable avec de petites tarps type poncho-tarp ». Privilégier plutôt un grand modèle de 2,5 x 3 mètres. Vous aurez suffisamment de place pour deux et seul vous pourrez vous passer de sursac en cas de grosse pluie il vous suffira de le monter en demi-tipi » très proche du sol. Le poids supérieur d’une grande tarp est aussi largement compensé par son confort à l’usage je n’aime personnellement pas me retrouver à moitié sous la pluie pour mon repas du soir. “Les tarps la solution la plus légère. Utilisables sur 4 saisons sans problème. Quel que soit le montage choisi, les tarps sont des abris très ouverts sur l’extérieur.” Certains modèles ont une coupe caténaire cat cut », c’est-à-dire qu’ils sont profilés pour une meilleure tenue au vent. Ça peut être un bon choix mais il faut néanmoins savoir que certains montages bien pratiques comme le demi-tipi sont impossibles avec ces tarps. Dans le doute privilégiez les modèles plats ». Petite parenthèse sur les différents montages nul besoin d’en connaître 15 différents. Le montage en A » et le demi-tipi » couvriront 100% de vos besoins la forme losange » sur la photo, la plus simple, est à réserver aux environnements très protégés type forêts. Quant au choix du tissu, préférez un nylon siliconé Silnylon ». Le Cuben Fiber » qui est la toile la plus légère actuellement est à réserver à ceux qui ont déjà une bonne expérience des abris ultra-légers, de part sa résistance et son coût à l’achat. Exemples Modèles plats » Arklight design X-tarp Mountain Laurel Design Super Tarp 8’ x 10’ Hyperlite Mountain Gear Flat Tarp 2,5 x 3m Decathlon tarp 3 x 3m alternative peu chère mais plus lourde Modèles profilés/cat cut » Mountain Laurel Design SilNylon Grace Tarp Gossamer Gear Q-twinn Tarp Hyperlite Mountain Gear ECHO II Tarp Les abris mono-parois Il s’agit de loin de la solution la plus polyvalente. On ne pourra trouver mieux qu’un abri mono-paroi pour affronter les pires conditions Arctique par exemple, là où une tarp demandera bien plus de technique pour avoir un confort égal. Leur poids reste de plus très compétitif face à un sursac et une tarp. La condensation peut y être un problème, mais vite réglé si on prend l’habitude d’essuyer l’intérieur de la toile avec une serviette ou un bout de tissu quelconque avant de s’endormir. Les abris mono-parois existent en toutes formes. Loin de moi l’idée d’être exhaustif, nous allons donc nous concentrer sur les modèles les plus polyvalents et résistants les mids et les tipis. Les mids, pour l’abréviation anglaise de pyramides », sont des abris totalement fermant, offrant une protection complète sur 360°. Leur forme pyramidale leur donnent une résistance au vent et à la neige particulièrement élevée. Leur montage se fait avec des bâtons de marche comme pour les tarps ou avec un mât central généralement fourni. Les tipis présentent les mêmes caractéristiques mais sont composés de plusieurs panneaux de toile, les rendant plus proches visuellement des tipis traditionnels nordiques ou nord-américains. Ces abris possèdent un choix intéressant de moustiquaires en supplément qui permettent de les adapter à des zones ou les insectes et autres rampants sont un désagrément voir un danger zones arctiques ou tropicales sans pour autant vous obliger à acheter une tente double-paroi ou vous retrouver enfermé dans un sursac. De plus, ces modules sont en général vendus séparément sauf pour les Shangri-La » de Golite. Quitte à investir, et à moins d’être un randonneur majoritairement solitaire, choisissez un abri pour deux personnes. Une fois conquis par le concept il sera toujours temps de passer à un modèle solo pour optimiser le poids. Abri Ultra-léger en montagne “Les abris mono-parois de loin de la solution la plus polyvalente” De même que pour une tarp, préférez du Silnylon si vous débutez avec ce type d’abris. Il vaut mieux une toile un peu plus lourde mais qui durera plus longtemps et acceptera quelques erreurs de manipulation dans les premiers temps… Exemples Mountain Laurel Design Solomid Mountain Laurel Design Duomid Mountain Laurel Design Supermid Golite Shangri-La 3 Hyperlite Mountain Gear UltaMid 2 personnes Liste Marche Ultra-légère grand trek type GR20 - été en solo - 4,6 KG Sardines, haubans,… les petits indispensables Ultra-léger ou pas, à moins de bivouaquer sur de la neige, il vous faudra quelques sardines et des haubans pour faire tenir debout votre nouvel abri. Petite check-list Sardines en aluminium en V pour les points d’ancrages qui subissent une forte tension comprendre tous les angles d’une tarp ou d’un abri. Sardines en titane forme piquets classiques pour tous les points d’ancrages le long de la toile. Haubans 3 saisons en Dyneema gainé polyester 1,5mm 2,10m pour les mâts d’un tarp - 1,2m pour les ancrages au sol. Permet de s’adapter au terrain en déplaçant une sardine ou en utilisant des pierres sur un sol très dur. Sangles pour bâtons de marche permet de joindre les bâtons si on les utilises comme mâts pour un abri mid/tipi. Vous remarquerez peut-être que je n’évoque pas volontairement l’usage d’un revêtement de sol léger type Polycree. La raison est simple avec l’habitude il s’avère que son usage est à mon sens parfaitement inutile, le matelas jouant le rôle de protection de sol, isolant le sac de couchage de l’humidité. Un peu de technique choisir un lieu de bivouac Comme précisé plus haut, l’acquisition d’un abri ultra-léger implique de compenser son minimalisme par des connaissances techniques. En vérité, il s’agit là aussi d’une question d’habitude et, très vite, il ne vous faudra que quelques minutes pour déterminer quel emplacement est le plus propice à une bonne nuit de sommeil. Cette sélection ce fera en deux temps 1. Repérer une zone sur la carte La plus plate possible. Suffisamment éloignée d’un sentier ou d’une route votre nuit n’en sera que plus paisible. Hors d’un creux ou d’une vallée, où l’air froid à tendance à s’accumuler et accessoirement la pluie aussi. Hors d’un risque d’avalanche, de chutes de pierres, de crues, etc. Si vous avez un doute sur une zone de crue, observer le terrain si beaucoup de débris branches, pierres et sédiments semblent accumulés aux mêmes endroits, il y a de fortes chances que de violents courants les ai amenés là. Dans le doute, passez votre chemin. Éloignée d’un marais ou d’une zone trop humide si les insectes volant sont un problème. Une fois sur place, il s’agira de trouver le lieu idéal pour poser votre matelas. “Très vite, il ne vous faudra que quelques minutes pour déterminer quel emplacement est le plus propice à une bonne nuit de sommeil.” 2. Trouver un nid Évitez de monter votre abri dans un creux ou une légère dépression en cas de pluie l’eau y ruissellera. Vérifiez qu’il n’y a pas de risques de chutes d’une branche ou d’un arbre ! au-dessus de vous. En cas de vent, collez vous contre une protection naturelle arbres, arbustes ou rochers, etc. Vous gagnerez un effet coupe-vent et quelques calories par la même occasion. Trouvez le sol le plus moelleux et sec possible. Idéalement, recouvert d’aiguilles de pin, de feuilles ou de mousse. En plus du confort mécanique, vous y gagnerez en isolation et donc en chaleur. Allongez-vous dans votre position de sommeil. Si c’est confortable sans matelas, ça sera encore mieux avec ! N’hésitez pas à chercher la petite bête un léger creux pour les hanches, une position du dos et de la tête confortable fait souvent la différence entre une bonne nuit et un réveil difficile. les matins qui chantent ! Une fois votre coin de paradis trouvé, marquez l’endroit à la pointe de votre bâton ou avec quelques cailloux et montez votre abri. Ensuite…ronflez ! Prenez votre temps En conclusion, si il y a bien un domaine de l’ultra-léger où il ne faut pas se presser c’est bien celui du bivouac. Gardez donc l’esprit ouvert, allez-y progressivement et amusez-vous. Vous regarderez bientôt votre tente double-paroi comme un vestige du passé ! Auteur Antoine Boutignon

campement de fortune pour dormir à la belle étoile