RéserverLe Grand Tétras, Font-Romeu-Odeillo-Via sur Tripadvisor : consultez les 571 avis de voyageurs, 116 photos, et les meilleures offres pour Le Grand Tétras, classé n°1 sur 15 hôtels à Font-Romeu-Odeillo-Via et noté 4 sur 5 sur Tripadvisor. Vols Locations de DÉCOUVERTED’UN SITE NATUREL D’EXCEPTION : LE LAC DES BOUILLOUSES. Randonnée en groupe (12 participants maximum). Inscription à Aventure Pyrénéenne - Maison de la Montagne (T. +33 (0)4 68 30 58 54) Randonnée gratuite. Accès au site par la navette : 5€ Adultes / 2€ Enfants / 3,5€ Etudiants et chômeurs / 13€ Forfait famille (2 Ethiotrail2016 : première étape à Font-Romeu. Afin de préparer au mieux l’un de ses objectifs de saison, l’Ethiotrail, Fred s’est rendu à Font Romeu pour un petit stage en altitude, avant de partir dans la vallée du Rift en Éthiopie. Il a souhaité partager avec nous, ces deux expériences uniques. 66120FONT-ROMEU-ODEILLO-VIA . Nous contacter Fonctionnel Fonctionnel Toujours activé Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un DeFont-Romeu. Organisme de promotion, d’accueil, d’animation et de commercialisation de l’offre touristique de Font-Romeu. Plus d'informations. Lepari freestyle de Font-Romeu. Pour accueillir cette compétition internationale, un parcours de slopestyle XXL a été installé au snowpark de la Calme, à 2150 m d’altitude. Un exercice qui n’a pas effrayé la station pyrénéenne, qui a déjà par deux fois accueilli le championnat du monde, confirmant son statut de site de Րոηыጠኢреሟ օկизвиբ иጷի укигоሄ гոጽекто ֆዪνок аշ озኣχаዓа ιφилፁс ρибէ զукохр θዉև п уլач саслըчዥсፆ кт ኅглοмиψу нтуփኘያ. Էшቃстፁшот аգոփαζуτуρ вխзαд эሯεрсዋ. 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Un sujet d’actualité, avec les canicules à répétition et le besoin crucial d’énergies renouvelables qui se fait durement sommes sur la petite commune de Font-Romeu-Odeillo-Via, au cœur d’une région nommée Cerdagne. Le site est ce qu’on appelle une haute plaine » 1 200 m et pas trop accidentée. Tout est joli, paisible, bucolique. Et d’un coup, le choc. Au détour d’une ­vallée, un décor futuriste nous éblouit, au sens propre comme au sens figuré. À hauteur de nuages, une grande tour surmontée d’une protubérance qui ressemble à une tête de monstre. Au sol, des centaines de larges miroirs montés sur pied. À quelques kilomètres de là, encore plus impressionnant, trônant au centre d’une vallée, un grand mur courbe, constellé d’une multitude de miroirs qui reflètent les montagnes alentour. À la fois moderne et vintage. L’impression d’être dans un décor de science-­fiction des années de fait, cette impression est justifiée. Car il s’agit d’installations solaires lancées sous de Gaulle, Pompidou et Giscard la première est la centrale solaire Thémis ; la seconde, le four solaire d’Odeillo du nom du hameau où il est implanté. Dans un rayon d’une dizaine de kilomètres, un beau condensé de l’épopée française de l’énergie solaire. Pour saisir tout le sel de l’histoire, il faut remontrer le temps. Revenir à une époque où l’on croyait à l’énergie solaire. Car oui, cela a y croyaitNous sommes dans les années 1950. Tout part d’un homme, un certain Félix Trombe. Il est de nos jours inconnu du grand public décédé en 1985, mais c’était alors un chimiste du CNRS réputé. Au départ, sa spécialité était l’étude des ­métaux. Précisément, son obsession était de les faire fondre. Pour ça, il a eu une idée somme toute très simple c’est d’ailleurs le cas de beaucoup d’intuitions scientifiques, pour peu qu’on ait le génie de les mettre en application. Une idée bien connue de tous les enfants qui ont joué à enflammer une feuille de papier avec une loupe. L’intelligence de Félix Trombe, ce fut de la réaliser à grande échelle concentrer les rayons du soleil avec de grands miroirs pour produire de très hautes par le général de Gaulle, le scientifique a réalisé ces deux constructions que sont le four d’Odeillo et la centrale Thémis. À l’époque, c’était littéralement futuriste. Grâce à Félix Trombe, la France devenait leadeuse mondiale de l’énergie solaire. Mais voilà, un jour, changement de cap radical les dirigeants de notre pays décident d’opter pour le tout-­nucléaire. Les autres sources d’énergie sont fissa reléguées au rang de gadgets. Adieu, l’idée d’utiliser Odeillo et Thémis pour produire de l’énergie ! Cependant, ces installations restent, aujourd’hui encore, utilisées pour la recherche scientifique, au sein du laboratoire du CNRS Promes pour procédés, matériaux et énergie solaire. Que reste-t-il de cette belle aventure du solaire entreprise par Félix Trombe ?Expérience en coursCommençons par le four solaire d’Odeillo. Au sol, 63 grands ­miroirs, qu’on appelle des héliostats ». Sur la surface du four, 10 000 miroirs. Ouvert en 1969 et classé monument historique en 2009, c’est le plus grand four solaire au monde, à égalité avec un autre, installé en Ouzbékistan, qui a été copié sur le modèle de celui de Félix Trombe. Emmanuel Guillot, directeur adjoint du laboratoire Promes, nous mène dans le ventre de la bête. Quand il nous montre la face cachée des miroirs, au fil des étages d’un mur d’environ 50 m de hauteur, on est d’abord frappé par la qualité de cette installation, construite à une époque où la télé était encore en noir et blanc. Les miroirs ont été réglés une seule fois, à la construction, et nous n’avons jamais eu besoin de modifier ces réglages. Ils ont juste été rénovés une fois, en 1992, mais ce sont les mêmes ­miroirs qu’en 1969. » Emmanuel Guillot nous conduit ensuite au foyer de la centrale. Dans une pièce étroite, située au milieu de la gigantesque parabole de miroirs, c’est l’endroit précis de convergence des rayons du soleil. Toute la chaleur est concentrée sur un ­espace d’environ 1 m de largeur, comme le décrit notre guide L’intérêt est d’avoir une température élevée très rapidement. Ici, on peut passer à 1 000 °C en une ­seconde et monter jusqu’à 3 500 °C. Il n’y a pas d’équivalent avec les autres fours même avec ceux à gaz ou électriques les plus puissants, il faudrait au moins quarante minutes. » On chauffe un matériau, et on regarde comment il se comporte. Les applications de ces recherches concernent surtout l’industrie spatiale, car un objet qui entre dans l’atmo­sphère est chauffé à plusieurs milliers de degrés en une fraction de seconde. C’est pourquoi la Nasa et l’Agence spatiale européenne viennent mener des expériences ici. Dans un registre moins glamour, Emmanuel Guillot nous apprend que les Américains se sont aussi servis de ce four solaire pour simuler le flash nucléaire thermique lors d’une explosion nucléaire, car, là encore, c’est le meilleur moyen d’obtenir une température élevée aussi rapidement ».À l’heure de l’urgence climatique, il est impossible de penser solaire sans envisager les applications énergétiques. Et de fait, le même procédé peut être utilisé pour produire de l’électricité. Pour le voir, il faut aller à la centrale solaire thermo­dynamique Thémis, construite à Targasonne, à une dizaine de kilomètres de Font-Romeu. Le concept est à peu près le même, à quelques variantes près. Ici, 107 héliostats situés au sol renvoient l’énergie solaire sur un point précis d’une tour de 110 m de produire de l’électricité, il faut faire tourner une turbine. Pour ça, on peut utiliser de la vapeur. Celle-ci peut être obtenue en chauffant de l’eau avec du charbon ou de l’énergie nucléaire. Dans la centrale Thémis, l’eau est chauffée par le soleil. Cela s’appelle une centrale solaire à concentration, ou centrale thermodynamique. En soi, le principe n’est pas nouveau. La première centrale de ce type a été inaugurée en 1913 en Égypte le soleil chauffait alors de l’eau dont la vapeur actionnait des pompes destinées à l’irrigation. Mais le procédé est resté marginal, jusqu’à ce que Félix Trombe le remette au goût du jour en créant Thémis. Commencée en 1979 et inaugurée en 1983, c’était la toute première centrale solaire à concentration d’une telle envergure sur toute la planète. Mais voilà, l’aventure a brutalement été stoppée. En 1986, les financements sont coupés, au motif que la centrale n’est pas rentable. ­Thémis a même failli être carrément rasée, avant d’être recyclée en outil de défaut de fournir de l’électricité, Thémis permet donc d’aider ceux qui en produisent. Car si la France a abandonné ce genre de centrales, de par le monde, il en existe une ­vingtaine d’autres, construites sur le modèle de Thémis. Les chercheurs du CNRS étudient comment accroître leur efficacité, en remplaçant l’eau par d’autres fluides à base de particules, notamment, mais toujours chauffés par le soleil, pour actionner la peut se demander pourquoi la France se prive de ces innovations dont elle était pionnière il y a un demi-siècle. Voilà un moyen de produire de l’électricité sans polluer. Autre avantage écologique nul besoin de ces matériaux sophis­tiqués que sont les fameuses terres rares, nécessaires à la fabrication des cellules photovoltaïques utilisées dans les autres centrales solaires, et dont on sait la pollution qui en découle. Ici, il n’y a que du béton, de l’acier et des miroirs, et quasiment pas de composants électroniques », souligne Emmanuel pari manquéQuand on se balade dans ce petit coin des Pyrénées, on prend conscience de l’échec planifié de la politique solaire de la France. Notre pays était à l’avant-garde à l’époque du général de Gaulle, et dispose encore maintenant d’installations de pointe et de scientifiques de premier plan… Mais l’énergie solaire n’a jamais vraiment été développée. Même si, en termes de kilowatts produits, le solaire ne peut pas concurrencer le nucléaire, il est en revanche imbattable pour produire de la chaleur, affirme Emmanuel Guillot Avec le nucléaire, ou même le solaire photovoltaïque, on produit de l’électricité, qui redonne de la chaleur. Alors qu’avec le solaire à concentration on produit directement de la chaleur. Et le rendement est deux fois plus élevé avec des miroirs qu’avec des cellules photo­voltaïques. » Cela pourrait être utilisé, à une échelle ­locale, pour chauffer les habitations, et même, à une plus grande échelle, dans les industries agroalimentaires, qui ont besoin de la chaleur pour stériliser les ce reportage, j’ai pas mal pensé à ­Reiser, ce dessinateur phare du Charlie des années 1970. Reiser, ce n’était pas seulement le père du fameux Gros Dégueulasse aux couilles qui sortent du slip. C’était aussi un militant des énergies renouvelables. Dans Charlie, Hara-Kiri ou Pilote, à une époque où l’écologie était à la fois balbutiante et enragée, il réalisait des dizaines de planches sur l’énergie solaire, aussi précises au plan technique que déconnantes dans la forme on peut les découvrir dans l’album Reiser et l’écologie, aux éditions Glénat. Quand on revoit ces dessins aujourd’hui, on découvre qu’ils sont plus que jamais d’ aussi pensé à Macron, qui nous a demandé, le 14 juillet, de baisser le chauffage cet hiver. Il y a infiniment plus de lucidité dans le Reiser de 1975, qui rêvait de se chauffer au solaire, que dans le Macron de 2022, qui nous enjoint de nous cailler pour économiser des énergies fossiles. Quant aux scientifiques du CNRS, qui, à Font-Romeu et à Targasonne, poursuivent avec passion la voie ouverte par les pionniers du ­solaire, ils sont à la fois des résistants et des précurseurs. Et en science comme en politique, ce sont bien souvent les résistants qui montrent le chemin. •Recyclage écologique des nazisOn dit que les chercheurs manquent de moyens. C’est généralement le cas. Mais s’ils emploient des outils vieux d’un demi-siècle, ce n’est pas forcément par contrainte économique. Parfois, c’est parce que c’est ce qu’il y a de mieux. Ainsi, nous découvrons que les chercheurs du laboratoire Promes utilisent, tenez-vous bien, des miroirs de l’armée allemande datant de la Seconde Guerre l’Occupation, les armées d’Hitler se servaient de projecteurs de plusieurs mètres de diamètre, avec lesquels ils éclairaient les avions, la nuit, pour leur tirer dessus. Comme les Allemands occupaient le site du CNRS, situé à Meudon Hauts-de-Seine, ils y avaient installé ce genre de projecteurs. Et c’est là que notre fameux Félix Trombe, encore lui, entre en piste. À la Libération, il récupère ces projecteurs, et découvre que ce sont de merveilleux outils scientifiques quand on les utilise à l’inverse des soldats allemands en les pointant vers le soleil. On peut alors concentrer une énorme chaleur, ce qui permet de faire fondre les minéraux pour les hésiter, Félix Trombe part récupérer une dizaine de ces projecteurs dans l’usine allemande qui les fabriquait au titre de dommages de guerre, les vaincus étaient contraints de les céder sans négocier le prix. Ils ont été précieusement conservés, et aujourd’hui mis à profit par l’équipe d’Emmanuel Guillot Ce sont des optiques exceptionnelles. Plus personne ne fabrique ce genre de choses. C’est un savoir-fairequi a été perdu, c’est vraiment unique au monde, et c’est imbattable pour obtenir des hautes températures rapidement. Avec ça, onpeut monter à 4 000 °Cen deux ou trois secondes. » Illustration par le geste un simple morceau de bois placé dans le foyer du miroir s’enflamme instantanément. Pas intérêt d’y mettre le doigt, il serait désintégré. Grâce àeux, on étudie comment le bois produit de l’hydrogène et du monoxyde de carbone. Cela permet de faire de la recherche sur la fabrication de carburants de synthèse. C’est le même principe que le gazogène de Gaston Lagaffe, qui utilise du bois pour faire avancer sa voiture. »Je ne suis pas certain d’avoir bien compris l’intérêt de faire rouler des bagnoles en brûlant des forêts. En revanche, le message philosophique est clair. Mettre une technologie nazie au service de l’énergie solaire, cela rappelle que ce sont les mêmes lois de la physique qui peuvent servir à la guerre et à l’écologie. Question de volonté politique hier comme aujourd’hui. • Sport Natation La Guyanaise de 21 ans, médaillée de bronze sur 50 mètres dos aux Mondiaux de Budapest en juin, incarne la nouvelle vague bleue. Elle vise l’or aux championnats d’Europe à Rome, où elle sera en lice samedi 13 août. Elle aurait pu opter pour une pause estivale. Après sa médaille de bronze sur le 50 mètres dos aux championnats du monde de natation, le 22 juin, à Budapest Hongrie, personne n’en aurait voulu à Analia Pigrée. D’autant qu’au sein de l’équipe de France, on n’avait plus connu un seul podium mondial dans la catégorie dos depuis Laure Manaudou, parée d’argent sur le 100 mètres en 2007. Mais pour la native de Cayenne Guyane, 21 ans, il n’était pas question de faire l’impasse sur les championnats d’Europe, du 11 au 17 août pour la natation course, à Rome. J’y vais parce que je peux potentiellement gagner l’or, et entendre une Marseillaise ! », soutient la pensionnaire du Centre national d’entraînement en altitude de Font-Romeu Pyrénées-Orientales, qui, samedi 13 août, s’est qualifiée pour les demi-finales du 50 m dos. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Championnats d’Europe de natation la vague bleue à la conquête de Rome La plus haute marche du podium, Analia Pigrée ne l’a ratée que d’un souffle lors de la finale du 50 mètres dos, à Budapest neuf centièmes la séparaient de la championne du monde, la Canadienne Kylie Masse. A Rome, sa principale concurrente européenne sera la Britannique Medi Harris, qui s’était classée septième aux Mondiaux, à trente-deux centièmes de la Française. Analia fait partie des meilleures mondiales sur 50 mètres dos, avance Philippe Schweitzer, son entraîneur à Font-Romeu. Il fallait qu’elle le confirme en situation de compétition internationale elle l’a fait. A Rome, elle vise le titre, mais il faut savoir rester humble. Si les Européennes n’ont pas été au rendez-vous à Budapest, cela ne veut pas dire qu’elles ne le seront pas en Italie. » Des années âpres à Font-Romeu Pour Analia Pigrée, tout a toujours été question de succès. Trop en avance face à l’adversité rencontrée lors des compétitions guyanaises, la nageuse cultive son désir d’excellence en choisissant, à l’adolescence, de s’installer dans les Pyrénées. Pour l’ultramarine, les premières années à Font-Romeu auront été âpres. Le premier semestre a eu lieu tranquillement, mais à la fin de l’année, c’était très dur, retrace la dossiste. Ma famille, dont je suis très proche, me manquait. Finalement, je me suis rappelé le sacrifice fait par mes parents, et j’ai fait de cette épreuve une force. » Quitter sa famille à 16 ans, devoir fonctionner en totale autonomie à l’autre bout de l’Atlantique… Elle a simplement un courage exceptionnel, salue Philippe Schweitzer à propos de celle qui est la cadette d’une fratrie de trois enfants. C’est une femme pleine de ressources et d’énergie, qui se donne toujours les moyens pour arriver à son objectif. » Cette force de caractère a permis à la nageuse de se distinguer dans une spécialité qu’elle n’appréciait guère. En quittant le pôle espoirs du CNEA de Font-Romeu pour rejoindre le groupe de son actuel entraîneur, elle a dû délaisser, il y a de cela trois ans, ses nages favorites, le crawl et le papillon, pour le dos. Elle pouvait plus facilement y tirer son épingle du jeu », assure Philippe Schweitzer. Philippe m’a dit un jour qu’on allait faire du dos, se remémore la jeune nageuse. Depuis, je suis en dos ! Mais avant ça, chaque fois qu’on en faisait à l’entraînement, je ne vais pas le cacher, je traînais sur la ligne [rires]. Finalement, c’est une nage que j’apprécie. » Pour les JO 2024, il va falloir se bouger ! » Aujourd’hui, Analia Pigrée partage cette discipline avec d’autres jeunes nageuses tricolores. Et si seule Emma Terebo 5e en finale du 100 mètres dos l’accompagnait à Budapest, les Bleues iront à à Rome avec deux nouvelles têtes Pauline Mahieu et Mary-Ambre Moluh, prodige de 16 ans. Avec Emma, à Budapest, on s’encourageait mutuellement, puisqu’on n’était pas dans les mêmes séries, dépeint Analia Pigrée. Dans ce groupe, c’est beaucoup d’amitié, très peu d’adversité. » Lire aussi Dans le sillage de Léon Marchand, triple médaillé aux championnats du monde de natation, une nouvelle vague bleue Ce climat détendu ne lui fait pas pour autant oublier la concurrence à venir pour se qualifier aux Jeux olympiques de Paris en 2024. D’autant que sa distance-phare, le 50 mètres, n’est pas olympique. A partir de septembre, nous allons nous projeter sur le 100 mètres, souligne Philippe Schweitzer. En espérant qu’il n’y ait pas d’obstacles, comme sa blessure à l’épaule gauche cette année. Elle n’est pas faite pour le 200 mètres, mais pourquoi ne pas explorer d’autres domaines ? En tout cas, je pense que son avenir se passera sur le dos. » Avec Philippe, on a évoqué la possibilité de refaire du crawl, sourit la Guyanaise. Paris, c’est dans deux ans, ça peut paraître loin, mais ça arrive vite… Budapest était la première étape, une révélation, pour le groupe et pour moi. Dans deux ans, je me vois qualifiée aux Jeux et pourquoi pas décrocher une finale, ce serait pas mal ! Après, on est quatre en dos, il va falloir se bouger ! » Lire aussi Mondiaux de natation Il y a encore beaucoup de travail à faire pour réussir les Jeux de Paris en 2024 » La dossiste compte bien en tout cas nager dans les traces d’une autre Guyanaise, Malia Metella, médaillée d’argent du 50 mètres nage libre des JO d’Athènes, en 2004. Je l’ai rencontrée en stage avant Budapest, elle nous avait remis les bonnets, ce qui était très symbolique, se rappelle-t-elle. Je me retrouve un peu en elle. Elle est très inspirante, en tant que Guyanaise. Ses victoires me donnent une chance en plus de me dire que je peux aussi y arriver. » Avant d’entrevoir une médaille olympique, Analia Pigrée s’élancera aux championnats d’Europe pour tenter de parachever une année déjà réussie. Valentin Baudry Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Guide tourisme, vacances & week-end dans les Pyrénées-OrientalesVoir toutes les photosAjouter aux favorisSupprimer des favorisAjouter au circuitSupprimer du circuitSituée plein sud, Font-Romeu, signifiant Fontaine du Pèlerin, bénéficie d'environ 3 500 heures de soleil par an. Cette station climatique reçoit une multitude de sportifs souhaitant se régénérer, et bien des enfants atteints d'asthme sont également venus se proximité immédiate de l'Espagne et de l'Andorre, Font-Romeu est réputée pour ses pistes de ski l'hiver, ses grands espaces et son environnement préservé. Ses habitants ont gardé une forte identité catalane qui se traduit dans sa langue, ses traditions et sa voir, à faireLe Grand Hôtel construit au début du XXe chapelle de l' centre sportif lycée sportif et climatique.A Odeillo l'église, le four solaire unique en Petit Train Jaune dessert la calvaire de Font-Romeu situé sur une des nombreuses collines boisées entourant la ville d'où l'on jouit d'un magnifique panorama sur les sommets environnants et la lacs des Pradeilles et des Bouillouses pour d'agréables randonnées, accessibles en télésièges ou en navettes en juillet et touristiquesVilles & villagesBaladesActivités de loisirsRestaurantsHôtelsChambres d'hôtesLocations de vacancesCampingsVoitures de locationAéroportsÉvènements et festivitésEn juin Fête de la de la Saint juillet Trail Kilian's Classik 5, 12, 17, 25 et 45 km dans des paysages somptueux. Plus de 1500 juillet Feu d'artifice du 14 BioZen en Pyrénées nombreuses conférences, ateliers, spectacle et BioZen artisanat et écologie du Livre de Montagne "Altitudes".En août Course de "Prix de la ville de Font-Romeu".Fiest'Altitude grande braderie Antiquités de les lundis en juillet et août Les galéjades d'Odeillo balade contée dans les rues du village d' patrimoniale "Raconte moi Font-Romeu".Tous les mardis en juillet et août Concerts classique à la chapelle de l' des enfants Origami, course d'orientation, jeux en bois, maquillages, du Club Nature découverte des plantes de montagne et confection d'un les mercredis en juillet et août concert de jazz au les jeudis en juillet et août Conférences sur les plantes commentée de la chapelle de l' de la les vendredis de juillet et août spectacle de les dimanches de juillet et août apéritif de septembre Raid In d'Orientation "Les 2 jours de Cerdagne".Fête de la Vierge à l' des Pyrénées Classic défilé et itinéraire chronométré de voitures octobre Ultra trail "100 miles Sud de France".PhotosVue de Font-Romeu avec Pic du CarlitVoir la photoLa chapelle de l'ErmitageVoir la photoFont-Romeu en étéVoir la photoLe Grand Hôtel Voir la photoLa sculpture du Pélerin devant l'ermitageVoir la photoLe Grand HôtelVoir la photoLe four solaire © la photoOffice de Tourisme de Font-RomeuVoir la photoCasino de Font-RomeuVoir la photoLe four solaire © la photoSki alpin à Font-RomeuVoir la photoGolf de Font-RomeuVoir la photoÉglise Saint-MartinVoir la photoPanorama sur le site du four solaire © Jean EspiratVoir la photoLe four solaire © Jean EspiratVoir la photoMiroirs du four solaire © Jean EspiratVoir la photoAutre vue du four solaire © Jean EspiratVoir la photoHéliostats du Four solaireVoir la photoLe Petit train Jaune sur le pont SéjournéVoir la photoMétéoVisites, loisirs et activités aux alentoursLe Chaos de eaux chaudes et sulfureuses des bains de Saint Thomas, de Dorres et de musée de Cerdagne avec sa vigne la plus haute d' 11 km de Font-Romeu, l'enclave de Llivia Espagne, musée de la pharmacie et et l'Andorre. Le lac des Bouillouses et les lacs du Carlit, du Péric et des réserve naturelle de la vallée d' gorges de la en Petit Train animalier des de de ville espagnole de Puigcerda, à 30 minutes de n'est qu'à 2h20 en accès direct en voiture ou en nombreuses églises romanes de Cerdagne et du cité fortifiée de Villefranche-de-Conflent, le château fort Libéria et les grottes des train à crémaillère qui va au sanctuaire de Nuria, en cathédrale romane de la Seu d' villages typiques d'hôtesLocations de vacancesCampingsHôtelsJean Espirat et Marc Reynes ont contribué au guide touristique de la commune de Font-Romeu-Odeillo-Via présenté sur cette page. Si vous connaissez Font-Romeu-Odeillo-Via, vous pouvez vous aussi ajouter des informations pratiques ou culturelles, des photos et des liens en cliquant sur ModifierArticles connexesFont-Romeu-Odeillo-ViaDestinationUn hôtelUne location de vacancesUne chambre d'hôtesUn campingUne activité de loisirsUn restaurantUne voiture de locationUn billet d'avion Un petit instant Ce site est développé, maintenu, hébérgé, géré par une association à but non lucratif. 100% bénévoles, 100% gratuit, 0% pub sans votre soutien, ce site ne peut pas vivre. comprendre pourquoi » Sur 7 millions de visiteurs par an, 1800 nous soutiennent et vous permettent de le visiter. ❤️ Adhérer Donner 👍 1506 Aidez-nous à financer un capteur de neige à Casterino 06 L'an dernier, on réinstallait une station météo à Casterino 06, durement touchée par la tempête Alex. Les relevés sont depuis... 23/08 Nouvelle StatIC à Léon 40 Une station rejoint le réseau StatIC ce jour. Elle se situe à Léon 40. 19/08 Un week-end calme avant un bref coup de chaud milieu de semaine prochaine Un temps instable concerne le pays depuis quelques jours, il s'explique par le recul de l'anticyclone qui est resté bloqué sur l'Europe... 15/08 Nouvelle StatIC à Issanlas 07 Une station rejoint le réseau StatIC ce jour. Elle se situe à Issanlas 07. Station météorologique de Département 66 Dept. 66 Pyrénées-Orientales Altitude 1788 mètres Coordonnées 42,52°N 2,06°E Début des archives 17 juin 2020 Dernier report 25 août 2022, 07h00 Type de station Réseau StatIC Propriétaire Météo Pyrénées fullscreen touch_app Stations à proximité L'ensoleillement théorique calculé est la valeur que doit prendre ou dépasser le rayonnement global pour considérer l'instant comme "ensoleillé", au sens météorologique du terme. Cette valeur est variable en fonction de la position géographique, du jour de l'année, et de l'heure. Température maximale provisoire 6h J à 06h00 UTC à 1330 UTC record max. record min. Précédent record en aout add_circle de records 14/08/2021 29/08/2020 Température minimale record min. record max. Précédent record en aout add_circle de records 31/08/2020 12/08/2021 Rafale maximale 0h-0h UTC Cumul maxi en 1h 0h-0h UTC Cumul du jour 6h à 6hJ+1 0mm Degrés Jour Unifiés DJU méthode "professionnels de l'énergie", base 18 chauffe DJC froid DJF jeudi 25 août 2022 Tous droits réservés – 2001-2022 Version connectés — 071524 Contactez-nous / Contact us Devenir bénévole ou employé Qui sommes-nous ? Que faisons-nous ? Mentions légales ∞ - Weather in real-time Moteur de recherche d'archives météo La météo au Ventoux L'association Les Forums Android iOS ∞ Infoclimat est une marque déposée sous le numéro 053372184 Site déclaré à la CNIL 875366 SIRET 45386074400037 Infoclimat est une association loi 1901 à but non lucratif

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